Notre voyage commence, comme souvent, dans l’atelier de l’ébéniste
Christian Cognard à Pont-Audemer (Eure).
Il vient d’arriver une commode, petit modèle de charme, mais très fatigué.
Quand on est né au XVIIIème il est normal d’avoir quelques cicatrices et le bois encrassé !
Un nettoyage s’impose, vous pouvez constater que le noyer,
malgré son âge n’est pas si sombre.
Les bronzes dans un même temps sont passés à la brosse.
Sans devenir brillant ou clinquant, on retrouve le relief des volutes.
Le plateau a rétréci, un flipot va être mis à l’arrière.
Découpe d’un morceau de noyer, qui est collé puis ajusté.
Le dessus tâché, a été éclaircit puis reteinté.
avant - après vieux noyer renové
L’ensemble de la commode est ciré, les bronzes remis.
commode restaurée dans l'atelier
En route pour livrer la commode à Deauville chez l’antiquaire Annick Guyet.
Pour prendre contact: annick.guyet@gmail.com
Elle a fière allure la petite commode d’époque Louis XV!
En entrant dans la galerie mon regard est pris par les objets qui m’entourent.
Comment ne pas être séduite par ce visage de femme égyptienne d’Alphonse GREBEL (étude plâtre d’atelier).
Et cette autre épreuve d’atelier en plâtre de 1920, art-déco
statue d’une femme signé BOTTINELLY.
Que choisir ?
Cette paire de tête de chevaux en fonte qui ont décorés les piliers d’un portail d’une ancienne propriété dans le Calvados (les haras ne sont pas rare dans le coin…) et qui n’attendent qu’un nouveau propriétaire pour embellir son intérieur.
Un pan de mur est habillé par un miroir sculpté d’or disposé au-dessus d’une console époque Régence provenant de la région Niçoise, le plateau : un marbre du Languedoc, tout en arabesques dorées.
Deux bustes de jeunes femmes en terre cuite, du milieu du XIXème, signés J. CLESINGER décorent le plateau de marbre, sous la lumière des spots nous pouvons admirer la délicatesse des lignes, le contour des profils, le volume des cheveux…
Ce petit monde cohabite sans complexe avec les meubles d’époque telle que cette commode Empire au bois clair.
Et cette vitrine entre-deux Empire, en acajou, coiffée de son marbre griotte.
Décoration et plaisir des yeux :
Ce tableau signé Alain GUENNOU pêche au clair de lune.
Ou cette coupe gorgée de fruits, signée MESTRAL.
Avant de quitter ce concentré d’œuvres d’art je tombe en arrêt
devant cette statue : méditation d’une jeune femme assise en tailleur.
Etude en plâtre de Jean DULAC très représentative des années 30.
Vous ne connaissez pas Jean Dulac ?
Cliquez alors sur l’image !
C’était un bref instant sur le web, de belle décoration avec la culture qui l’accompagne…